Traversant les saisons dans le brouillard du ciel
Je m’étais égaré comme un flocon d’été
Et rêvant sans y croire à la lune et au miel
Je reliais le vide à ma réalité
h
Puis tu es arrivée par cette pluie d’étoiles
Dans un de ces moments qui recolorent la vie
Et brisant ma candeur tu as tissé la toile
Pour voler ce baiser aux lèvres de ma nuit
h
Tu m’as fermé les yeux pour m’ouvrir à ton monde
Où j’ai vu l’océan rougeoyer en brasier
Et de cette alchimie des corps qui se confondent
S’est exhalée la fièvre qui m’a paralysé
h
Il n’y avait plus que toi au milieu du brouillard
Et en moi cette envie que nos destins se nouent
Mais dans tes yeux volait cet oiseau cauchemar
T’emmenant tout là-bas, au lointain je-ne-sais-où
h
Alors j’ai attendu, et attendu encore
Protégeant vaillamment ta place inoccupée
Mais comme un coup de pioche qui laisse un goût de mort
J’ai su que ton retour ne se ferait jamais
h
J’ai verrouillé mon cœur pour ne plus avoir mal
Scellant dans le passé des sentiments perdus
J’ai préféré le noir aux couleurs carnaval
Car dans tous tes mensonges je les avais trop vues
h
(Photo : H. Heyerlein)
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2 commentaires
sandrine · 27 octobre 2019 à 17 h 06 min
Bonjour,
je trouve votre poème très prenant .On sent les maux et la peine de cette relation qui a cessé.
Je pense que les meilleures histoires et les mots les plus touchants ressortent toujours quand notre
cœur est blessé. .Bonne continuation à vous
sandrine
Simon Derbier · 4 novembre 2019 à 7 h 14 min
Merci beaucoup Sandrine !