J’avais bâti un pont par-delà l’évidence
Pour permettre aux sourires de côtoyer l’envie
Car dans nos yeux brillait le reflet d’une danse
Effleurant ce mystère qui fait battre la vie
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Je me souviens du bruit de nos pas incertains
Qui chantait dans l’écho des chemins inconnus
Et puis toi et puis moi et ma main dans ta main
Découvrant un sommet où le ciel ne pleure plus
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Pourtant à cet instant, quand tout se dévoilait
La nature t’a donné une vision de vertige
Et fuyant l’inconfort, d’en-haut, tu m’as poussé
Me faisant voltiger vers là où tout se fige
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C’est comme tous ces moments où tout dégringole
Quand les désirs s’épuisent sous le joug de la peur
Et que je deviens fou que tu deviennes folle
À enterrer mon corps à côté de ton cœur
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Quand je te vois je vois chacun des personnages
Qui s’invitent dans le jeu de chacune de nos scènes
Je les vois s’agiter comme le font les vieux sages
À vouloir se prouver qu’il n’y a plus que la peine
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Moi je voudrais que tu effondres tous tes murs
Pour enfin rencontrer la véritable toi
J’aimerais lui avouer à quel point je suis sûr
Qu’il fait bon se sentir bien plus que seulement soi
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Je lui dirais aussi que l’on gagne à y croire
Et que c’est dans la nuit que naît un jour de fête
Mais que jamais personne n’a récolté d’espoir
En se laissant guider et bercer par sa tête
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Alors si de ton monde tu entends mon message
J’aimerais que tu saches combien je te comprends
Ton soleil n’est caché que derrière tes nuages
Et il n’attend que toi pour se sentir vivant
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(Photo : Sasha Freemind)
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2 commentaires
Emilie PERNET · 27 septembre 2019 à 15 h 34 min
Un poème très touchant,
Plein de sincérité ^^
Une nouvelle lectrice récupérée dans un lieu sans réseau mais plein de livres!!!
Simon Derbier · 29 septembre 2019 à 22 h 28 min
Merci Émilie ! Oui tu as vu ! Je fais ma pub dans tous les lieux imaginables !